Angel In Chains
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 Poètes

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Exorcia
Chérubin
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MessageSujet: Poètes   Poètes Icon_minitimeDim 5 Nov - 21:59

BAUDELAIRE....(bonne lecture)


Poètes Pho162555ro3

http://www.poetes.com/baud/index.php

audelaire a conquis le public moderne grâce à un recueil de poèmes vraiment original : Les fleurs du mal. Dans son acharnement à vouloir mettre à nu le mal, c'est-à-dire les faiblesses et les turpitudes de ce monde, il donne «à la poésie un frisson nouveau» (Victor Hugo). Déchiré mais lucide, il cherche par l'imagination un passage entre le réel et le surréel, refuge ultime et fragile du poète.

Après la mort de son père, sa mère se remarie avec un officier et il est mis en pension.

À partir de 1839, Baudelaire commence sa carrière d'écrivain. Il fréquente des hommes de lettres (Nerval, Balzac) et mène à Paris une vie de plaisirs et d'insouciance qui paraît scandaleuse à son beau-père. En 1841, il s'embarque pour un long voyage vers les Indes, mais, pris de nostalgie, il revient au bout de dix mois sans être parvenu à destination. Ce voyage pourtant éveille en lui l'amour de la mer et de l'exotisme qui vont enrichir son inspiration. À son retour, il demande sa part de l'héritage paternel pour vivre comme il l'entend. Il devient un dandy parisien et se lie avec Jeanne Duval, une jeune mulâtresse qui restera sa compagne jusqu'à sa mort, en dépit des crises qui secouent leur liaison.

En 1844, sa famille, alarmée par les dépenses du jeune homme qui a alors 23 ans, lui impose un conseil judiciaire qui limite l'argent qu'il peut toucher régulièrement : désormais, il va vivre misérablement.

Baudelaire se consacre d'abord à la critique d'art; les articles regroupés forment Les salons. En 1848, il participe aux émeutes parisiennes et s'enthousiasme pour la Révolution. Mais son engagement est de courte durée. Il revient à la littérature, découvre l'auteur américain Edgar Poe qu'il commence à traduire. Quelques poèmes sont publiés dans différentes revues; la passion que lui inspire une dame du monde, Madame Sabatier, stimule son activité poétique. En 1857 paraissent Les fleurs du mal. Le livre est en partie condamné pour «outrage à la morale publique et aux bonnes moeurs».

En dépit de la célébrité qui s'installe, il mène une vie précaire, vivant de traductions et de travaux de commande. Il continue néanmoins à écrire des poèmes utilisant parfois comme stimulants l'opium et le haschich. En 1864, il s'installe en Belgique, résolu à préparer un retour glorieux en France; mais il végète à Bruxelles. Terrassé par une crise cardiaque, il est ramené à Paris. Atteint de paralysie et de troubles du langage, il meurt à l'âge de 46 ans.



Charles Baudelaire (Paris, 1821- Paris, 1867)

Sa vie :

Son oeuvre principale :
- Salons (1846-1859),
- Journaux intimes (1851-1862),
- les Paradis artificiels (1860),
- Curiosités esthétiques (1868).

- Les fleurs du mal (1857, 101 poèmes-1861, 127 poèmes),
-Le spleen de Paris (1869),
-L'art romantique(1869).


Poètes Portraitub6


http://www.toutelapoesie.com/dossiers/poemes_par_auteurs/poemes_de_charles_baudelaire.htmDanse macabre



FiËre, autant qu'un vivant, de sa noble stature,
Avec son gros bouquet, son mouchoir et ses gants,
Elle a la nonchalance et la dÈsinvolture
D'une coquette maigre aux airs extravagants.

Vit-on jamais au bal une taille plus mince ?
Sa robe exagÈrÈe, en sa royale ampleur,
S'Ècroule abondamment sur un pied sec que pince
Un soulier pomponnÈ, joli comme une fleur.

La ruche qui se joue au bord des clavicules,
Comme un ruisseau lascif qui se frotte au rocher,
DÈfend pudiquement des lazzi ridicules
Les funËbres appas qu'elle tient ‡ cacher.

Ses yeux profonds sont faits de vide et de tÈnËbres,
Et son cr‚ne, de fleurs artistement coiffÈ,
Oscille mollement sur ses frÍles vertËbres.
O charme d'un nÈant follement attifÈ.

Aucuns t'appelleront une caricature,
Qui ne comprennent pas, amants ivres de chair,
L'ÈlÈgance sans nom de l'humaine armature.
Tu rÈponds, grand squelette, ‡ mon go?t le plus cher !

Viens tu troubler avec ta puissante grimace,
La fÍte de la Vie ? ou quelque vieux dÈsir,
Eperonnant encore ta vivante carcasse,
Te pousse-t-il, crÈdule, au sabbat du Plaisir ?

Aux chants des violons, aux flammes des bougies,
EspËres-tu chasser ton cauchemar moqueur,
Et viens-tu demander au torrent des orgies
De rafraÓchir l'enfer allumÈ dans ton coeur ?

InÈpuisable puits de sottise et de fautes !
De l'antique douleur Èternel alambic !
A travers le treillis recourbÈ de tes cÙtes
Je vois, errant encor, l'insatiable aspic.

Pour dire vrai, je crains que ta coquetterie
Ne trouve pas un prix digne de ses efforts ;
Qui, de ces coeurs mortels, entend la raillerie ?
Les charmes de l'horreur n'enivrent que les forts !

Le gouffre de tes yeux, plein d'horribles pensÈes,
Exhale le vertige, et les danseurs prudents
Ne contempleront pas sans d'amËres nausÈes
Le sourire Èternel de tes trente-deux dents.

Pourtant, qui n'a serrÈ dans ses bras un squelette,
Et qui ne s'est nourri des choses du tombeau ?
Qu'importe le parfum, l'habit ou la toilette ?
Qui fait le dÈgo?tÈ montre qu'il se croÓt beau.

BayadËre sans nez, irrÈsistible gouge,
Dis donc ‡ ces danseurs qui font les offusquÈs :
´ Fiers mignons malgrÈ l'art des poudres et du rouge,
Vous sentez tous la mort ! O squelettes musquÈs,

Antino¸s flÈtris, dandys ‡ face glabre,
Cadavres vernissÈs, lovelaces chenus,
Le branle universel de la danse macabre
Vous entraÓne en des lieux qui ne sont pas connus !

Des quais froids de la Seine aux bords br?lants du Gange,
Le troupeau mortel saute et se p‚me, sans voir
Dans un trou du plafond la trompette de l'Ange,
Sinistrement bÈante ainsi qu'un tromblon noir.

En tout climat, sous tout soleil, la Mort t'admire
En tes contorsions, risible HumanitÈ,
Et souvent, comme toi, se parfumant de myrrhe,
MÍle son ironie ‡ ton insanitÈ ! ª

Charles Baudelaire (1821- 1867)
Un poéme que j'aime beaucoup :
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MessageSujet: Re: Poètes   Poètes Icon_minitimeDim 5 Nov - 22:04

Rhaaaa...j'aime beaucoup Baudelaire...

Mon poème préféré est Le mort joyeux :


Dans une terre grasse et pleine d'escargots
Je veux creuser moi-même une fosse profonde,
Où je puisse à loisir étaler mes vieux os
Et dormir dans l'oubli comme un requin dans l'onde,

Je hais les testaments et je hais les tombeaux ;
Plutôt que d'implorer une larme du monde,
Vivant, j'aimerais mieux inviter les corbeaux
A saigner tous les bouts de ma carcasse immonde.

Ô vers ! noirs compagnons sans oreille et sans yeux,
Voyez venir à vous un mort libre et joyeux ;
Philosophes viveurs, fils de la pourriture,

A travers ma ruine allez donc sans remords,
Et dites-moi s'il est encor quelque torture
Pour ce vieux corps sans âme et mort parmi les morts !


Un des meilleurs poètes... Loveeeee
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MessageSujet: Re: Poètes   Poètes Icon_minitimeDim 5 Nov - 22:32

Un poète que j'aime lire aussi.
Mon poème préféré :

Abel et Caïn

Race d'Abel, dors, bois et mange;
Dieu te sourit complaisamment.
Race de Caïn, dans la fange
Rampe et meurs misérablement.
Race d'Abel, ton sacrifice
Flatte le nez du Séraphin!
Race de Caïn, ton supplice
Aura-t-il jamais une fin?
Race d'Abel, vois tes semailles
Et ton bétail venir à bien;
Race de Caïn, tes entrailles
Hurlent la faim comme un vieux chien.
Race d'Abel, chauffe ton ventre
A ton foyer patriarcal;
Race de Caïn, dans ton antre
Tremble de froid, pauvre chacal!
Race d'Abel, aime et pullule!
Ton or fait aussi des petits.
Race de Caïn, cœur qui brûle,
Prends garde à ces grands appétits.
Race d'Abel, tu croîs et broutes
Comme les punaises des bois!
Race de Caïn, sur les routes
Traîne ta famille aux abois.

Ah! race d'Abel, ta charogne
Engraissera le sol fumant!
Race de Caïn, ta besogne
N'est pas faite suffisamment;
Race d'Abel, voici ta honte:
Le fer est vaincu par l'épieu!
Race de Caïn, au ciel monte,
Et sur la terre jette Dieu!
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MessageSujet: Re: Poètes   Poètes Icon_minitimeDim 5 Nov - 22:56

Un poème qui est accroché dans ma chambre de Ronalt Russel :

L'enfant qui vit dans le ridicule,
Apprend à être timide

L'enfant qui vit dans la critique,
Apprend à condamner

L'enfant qui vit dans le soupçon,
Apprend à être faux

L'enfant qui vit dans l'encouragement,
Apprend à se confier

L'enfant qui vit dans la vérité,
Apprend à être juste

L'enfant qui vit dans la générosité,
Apprend à partager,

L'enfant qui vit dans le savoir,
Apprend à connaître

L'enfant qui vit dans la patience,
Apprend la tolérance

L'enfant qui vit dans la joie,
Apprend l'amour et la beauté...
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Traque des Songes
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MessageSujet: Re: Poètes   Poètes Icon_minitimeMer 23 Mai - 18:47

De Baudelaire mon préféré est sans aucun doute : "Le goût du néant".

Sinon le poème qui me touche le plus reste Azatoth de H.P Lovecraft. Il s'agit d'un poème en prose donc toute sa beauté réside dans le fond et non la forme du poème.

Voici donc la version originale en anglais :

Azathoth
H.P. Lovecraft

When age fell upon the world, and wonder went out of the minds of men;
when grey cities reared to smoky skies tall towers grim and ugly,
in whoseshadow none might dream of the sun or of Spring's flowering meads;
when learning stripped the Earth of her mantle of beauty and poets sang
no more of twisted phantoms seen with bleared and inward looking eyes;
when these things had come to pass, and childish hopes had gone forever,
there was a man who traveled out of life on a quest into spaces whither
the world's dreams had fled.

Of the name andabode of this man little is written, for they were of the
waking worldonly; yet it is said that both were obscure.
It is enough to say thathe dwelt in a city of high walls where sterile
twilight reigned, that he toiled all day among shadow and turmoil,
coming home at evening to aroom whose one window opened not to open
fields and groves but on to adim court where other windows stared in dull despair.
From that casement one might see only walls and windows,
except sometimes when one leaned so far out and peered at the small
stars that passed. And because mere walls and windows must soon drive a
man to madness who dreams and reads much, the dweller in that room
used night after night to lean out and peer aloft to glimpse some fragment
of things beyond the waking world and the tall cities.
After years he began to call the slow sailing stars by name,
and to follow them in fancy when they glided regretfully out of sight;
till at length his vision opened to many secret vistas whose existance no
common eye suspected. And one night a mighty gulf was bridged, and the
dream haunted skies swelled down to the lonely watcher's window to merge
with the close air of his room and to make him a part of their fabulous wonder.

There
came to that room wild streams of violet midnight glittering with dust
of gold, vortices of dust and fire, swirling out of the ultimate spaces
and heavy perfumes from beyond the worlds. Opiate oceans poured there,
litten by suns that the eye may never behold and having in their
whirlpools strange dolphins and sea-nymphs of unrememberable depths.
Noiseless infinity eddied around the dreamer and wafted him away
without touching the body that leaned stiffly from the lonely window;
and for days not counted in men's calandars the tides of far spheres
that bore him gently to join the course of other cycles that tenderly
left him sleeping on a green sunrise shore, a green shore fragrant with
lotus blossums and starred by red camalotes...


Et pour les non anglophones la version traduite en français :

Azathoth
H.P. Lovecraft

Lorsque la vieillesse s'abattit sur le monde, et que l'émerveillement
disparut de l'esprit des hommes, lorsque les cités grises élevèrent
vers les cieux enfumés de hautes tours, laides et lugubres, à l'ombre
desquelles nul ne pouvait plus rêver au soleil ni aux prairies pleines
de fleurs du printemps, lorsque la science dépouilla la terre de son
manteau de splendeur, et que les poètes ne chantèrent plus que pour
célébrer les fantômes dénaturés s'offrant à leurs regards larmoyants et
introspectifs, lorsque, donc, ces choses se furent produites, et que
les aspirations enfantines eurent disparu à jamais, il y eut un homme
qui s'élança en une quête hors de la vie, au sein des espaces où
s'étaient enfuis les rêves du monde.

On en sait bien peu sur le
nom de cet homme, et sur l'endroit où il vécut, car ces choses font
partie du monde de l'éveil. Il est dit pourtant que sa naissance était
aussi obscure que sa demeure. Il suffit de savoir qu'il habitait une
cité aux murs élevés où régnait un crépuscule stérile, et qu'il y
travaillait, le jour durant, dans l'ombre et le tumulte. Le soir venu,
il regagnait une chambre dot l'unique fenêtre s'ouvrait, non point sur
des champs et des bosquets, mais sur une cour sombre où d'autres
fenêtres dardaient un regard chargé de tristesse et de désespoir. De
là, on ne voyait jamais que des murs et des fenêtres, à moins de se
pencher beaucoup, et de lever la tête à la recherche des petites
étoiles passant dans les cieux. Et parce que, d'avoir pour unique
horizon des murs et des fenêtres doit bien vite rendre fou un homme
pétri de rêve et de lecture, celui qui occupait cette pièce avait pour
habitude de se pencher, nuit après nuit, pour tenter d'entrevoir les
choses qui se trouvent au-delà du monde de l'éveil et de le grisaille
des hautes cités. Après quelques années, il commença à appeler par leur
nom les étoiles dont il observait la course paisible, et à les suivre
en imagination lorsqu'elles disparaissaient, comme à regret, à sa vue.
Jusqu'à ce que, finalement, il n'en devienne à même de contempler des
perspectives dont le commun des mortels ne soupçonne pas la secrète
existence. Puis, une nuit, un pont fut jeté par dessus le gouffre
prodigieux qui l'en séparait encore. Les cieux et leur cortège de rêves
descendirent jusqu'à lui et se mêlèrent à l'air confiné de sa chambre,
l'incorporant à leur fabuleuse féerie.

Des flots tumultueux
envahirent la pièce, poudre d'or mêlée aux violettes exhalaisons de
minuit, véritables tourbillons de poussière et de feu chargés des
senteurs d'au-delà des mondes, qui surgissaient des lointains espaces.
Des océans opiacés s'y déversèrent, éclairés par des astres que nul
oeil ne contemplera jamais. Leurs remous dissimulaient d'étranges
dauphins et des nymphes aquatiques issus de profondeurs immémoriales.
L'immensité, sans un bruit, se lova autour du rêveur et l'emporta,
n'effleurant pas même son corps, penché avec raideur à la fenêtre
solitaire. Et durant des jours et des jours, dont nul calendrier humain
ne rendra jamais compte, il se laissa porter par les courants amicaux
de lointaines sphères qui l'emmenaient rejoindre les rêves qu'il
chérissait, ces rêves que les hommes ont perdus. Puis, après de
nombreux cycles, alors qu'il dormait encore, ils le déposèrent
tendrement sur le vert rivage d'un soleil levant. Un vert rivage
embaumé par les fleurs de lotus et parsemé de camélias rouges...
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MessageSujet: Re: Poètes   Poètes Icon_minitimeJeu 24 Mai - 19:11

C'est bien dense mais le style, allégorique et mystérieux, me plaît bien...
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MessageSujet: Re: Poètes   Poètes Icon_minitime

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