Alors qui n'a jamais entendu un conte avec une sorcière comme antagoniste malfaisant : Blanche-Neige, La Belle au Bois-Dormant, Hansel et Greeder (un truc dans le genre la maison de pain d'épice là ^^), et dans le monde de Narnia et autres. Le temps est venu de parler des sorcière
Une sorcière est une femme adepte ou étant considéré comme telle de l'une ou l'autre forme de sorcellerie.
La sorcellerie désignant tout ce qui est considéré comme surnaturels sans appartenir à la mythologie officielle ou tout ce qui est relatif au mal dans ces mêmes mythologies. Il apparait que dans les mythologies des première société humaine (société matriarcale), la femme avait un rôle important. La religion ancienne devenant le diable de la nouvelle, on associa souvent les femmes à des rôles maléfiques telles que les parques de la mythologie gréco-romaine ou encore Eve dans le mythe d'Adam et Eve, qui s'allie au serpent (le mal), pour plonger l'homme dans sa triste condition. Ceci explique partiellement le rôle prépondérant des sorcières à celui des sorciers dans les mythes populaires européens.
Origine des sorcires selon la bible :
1 Quand les enfants des hommes se furent multipliés dans ces jours , il arriva que des filles leur naquirent élégantes et belles .
2 Et lorsque les anges , les enfants des cieux , les eurent vues , ils en devinrent amoureux ; et ils se dirent les uns aux autres : choisissons-nous des femmes de la race des hommes , et ayons des enfants avec elles .
10 Et ils se choisirent chacun une femme , et ils s'en approchèrent , et ils cohabitèrent avec elles; et ils leur enseignèrent la sorcellerie , les enchantements , et les propriétés des racines et des arbres .
11 Et ces femmes conçurent et elles enfantèrent des géants ...
ce qu'on retient pour les anges d'angel-in-chains vous n'avez le droit de cohabiter qu'avec des anges
condamné à rester ici
Enfin quelques choses que je ne pouvais oublier de signaler la chasse aux sorcières :
Historiens et chercheurs estiment aujourd'hui le nombre de leurs victimes entre 50 et 100 000 sur les deux siècles où tant les tribunaux de l'Inquisition que ceux de la Réforme les conduisent au bûcher. Un chiffre élevé en proportion de la population européenne de l'époque. Et ce sont, pour 80% de ces victimes, des femmes. Les 20% restants étaient des hommes relevant pour la plupart de la catégorie des « errants ». Pauvres hères et vagabonds, « gens du voyage », juifs ou homosexuels.
Ces femmes (et quelques fois leurs enfants, surtout s'il s'agissait de filles), appartenaient le plus souvent aux classes populaires. Une toute petite minorité d'entre elles pouvait être considérée comme étant d'authentiques criminelles (ce fut le cas de la Voisin, sous Louis XIV, par exemple) coupables d'homicide, ou de malades mentales. La grande majorité était au contraire de tous âges et de toutes conditions, et de diverses confessions religieuses, souvent sages-femmes ou guérisseuses. Leurs remèdes se basaient sur une pharmacopée traditionnelle, breuvages, infusions ou décoctions de racines et d'herbes, les « simples ». La population, essentiellement rurale, n'avait guère d'autre recours pour se soigner. Toutes torturées, et brûlées vives, parce que jeunes, parce que vieilles, parce que femmes, le plus grand des péchés qui leur était reproché par les autorités du temps. Un moyen horrible de savoir si une femme était une sorcière consistait à la jeter nue à l'eau, les mains et pieds attachés ensemble pour l'empêcher de surnager. Une sorcière étant - en théorie- plus légère que l'eau, si elle flottait, elle était aussitôt repêchée et brulée vive. Si elle se noyait, c'est qu'elle était morte innocente.
Si l'on remarque par ailleurs le fait qu'à la même époque deux corps de métiers vont jouer un plus grand rôle économique, ceux des médecins et des clercs, on comprend que les femmes, qui jouissaient d'une liberté plus grande qu'on ne pouvait le croire quant à l'exercice d'un métier jusqu'à la fin du Moyen Âge, puissent avoir été visées par la menace d'éventuelles persécutions, les convainquant de se retirer dans leur foyer et de renoncer à toute activité en dehors de celui-ci.